La danse est structurée en deux parties distinctes de 16 temps chacune.

1ère partie

La cohésion de la ronde reste intacte : les danseurs effectuent le pas d'avant en arrière, en se donnant la main.
Dans la tradition, la maraîchine se commençait vers l’avant. Aujourd’hui, la pratique en bal folk est plutôt de commencer l’avance-recule en reculant, ce qui donne : un pas en arrière, un pas en avant, un pas en arrière, un pas vers son (sa) cavalier(ère).

2ème partie

Chaque cavalier va vers sa cavalière, ils s'enlacent en se tenant les mains aux hanches (pour H, MD sur la hanche gauche de F et MG sur sa propre hanche gauche, vice-versa pour F) et effectuent le pas en tournant sur place. A la fin des 16 temps, les couplent « rabouttent » et la ronde se reforme.
Là aussi, le revival a bousculé la tradition. En effet, traditionnellement, chaque couple reste uni du début à la fin de la danse. L’homme replace sa cavalière à sa droite à la fin de la 2ème partie.
Les folkeux d’aujourd’hui aiment bien changer les couples à la façon des mixers. C’est ainsi que l’homme replace sa cavalière à sa gauche à la fin de la 2ème partie, trouvant alors une nouvelle cavalière à sa droite avec qui il tournera la fois suivante.

Le pas De nombreux appuis ont été répertoriés dans le Marais breton-vendéen; ils sont tous sur un modèle de 4 temps.

Le pas le plus courant consiste à faire alterner un changement d'appui sur 2 temps et un appui simple sur les 2 autres, levant le PG vers l’avant au 4ème temps.